mardi 6 novembre 2007

Manifeste pour une histoire globale

La mondialisation structure notre quotidien. Entre autres effets, elle nous fait aujourd’hui prendre conscience de l’interdépendance des phénomènes à l’échelle mondiale. Nous réalisons avec acuité que l’histoire est faite de transferts : de populations, de religions, de marchandises, de savoirs, de techniques, d’armes, d’aliments et de virus… De tout temps, ces échanges ont façonné la planète.


  • L’histoire globale, c’est d’abord l’histoire des transferts, des contacts et des disséminations. Depuis l’aube de l’humanité, des hommes - nomades, explorateurs, colons, conquérants - ont quitté leur sol natal. Ils emportaient avec eux leur langue, leurs idées, leurs techniques, leur culture. L’histoire globale vise d’abord à décrire et à penser les contacts entre les peuples et les civilisations. C’est une histoire des échanges, des guerres, des transferts et des destructions.

  • Faire de l’histoire globale, c’est réapprendre à penser les dynamiques historiques, redonner vie à l’histoire comparée ; c’est aussi reposer la question du même et de l’autre.

  • Faire de l’histoire globale invite à abolir les frontières disciplinaires, à intégrer histoire, géographie, anthropologie, économie… Il faut apprendre à réarticuler les dynamiques de l’économie, des forces sociales, du politique, des cultures et de l’imaginaire.

  • La construction des nations a donné naissance aux histoires nationales. La construction d’un espace mondialisé nous invite à repenser l’histoire de la planète dans son ensemble.

  • En révolutionnant l’accès aux sources et le rapport aux publics, Internet favorise l’essor d’une histoire globale. A la fois support de publication, outil de recherche documentaire et moyen de communication, Internet permet la constitution de nouvelles communautés de savoir, et même d’un « lieu de savoir » dématérialisé, donc déjà globalisé.
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    Depuis quelques années, quelques initiatives ont vu le jour à l’échelle internationale pour donner vie à cette nouvelle histoire globale (ou world history). Livres, articles, colloques, débats, sites Internet, journaux commencent à paraître dans les pays anglo-saxons.
    En octobre 2007, s’est réuni à Paris un groupe d’historiens, de géographes et de journalistes décidés à participer à ce mouvement émergent. Son but : éditer un journal en ligne, « Histoire globale ». Il s’agit d’impulser un pôle d’histoire globale en France puis en Europe. Livres et colloques sont également programmés, ainsi que la constitution d’un réseau national et international.
Si vous voulez participer à cette aventure, contactez-nous.
contact@histoireglobale.com

mercredi 31 octobre 2007

La bibliothèque idéale de l’histoire globale

• La Naissance du monde moderne (1780-1914)
Christopher A. Bayly, 2004, trad. Michel Cordillot, L’Atelier, 2006, rééd. 2007.
Cet ouvrage a fait connaître la world history au public français. L’auteur démontre qu’il a fallu attendre le XIXe siècle pour voir se manifester, dans la maîtrise du commerce international, l’émergence de la société civile et la technicité de l’armement, une suprématie de l’Occident à l’échelle de la planète.

• L’Occident et les Autres. Histoire d’une suprématie
Sophie Bessis, La Découverte, 2002, rééd. 2003.

• Le Carrefour javanais. Essai d’histoire globale. T. I : Les Limites de l'occidentalisation ; T. II : Les Réseaux asiatiques ; T. III : L’Héritage des royaumes concentriques
Denys Lombard, EHESS, 1995, rééd. 2004.

• Les Traites négrières. Essai d’histoire globale
Olivier Pétré-Grenouilleau, Gallimard, 2004, rééd. 2006.
Le trafic des esclaves noirs a impliqué quatre continents (Afrique, Europe, Asie et Amérique), ce qui rend indispensable le recours à une histoire globale, prenant en compte toutes les dynamiques locales.

• De l’utilité des empires. Colonisation et prospérité de l’Europe
Bouda Etemad, Armand Colin, 2005.
Si nous voulons appréhender toutes les dimensions de l’entreprise colonisatrice, qui court du XVIe au XXe siècle et affecte la planète dans son ensemble, estime l’auteur, « il faut renoncer à considérer l’Europe comme le lieu d’un unique projet colonial et le monde colonial comme un ensemble homogène ».

• Géohistoire de la mondialisation. Le temps long du monde
Christian Grataloup, Armand Colin, 2007.
Un géographe analyse sur la longue durée les processus qui ont permis à l’Occident d’imposer sa vision du monde.
www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=15622

• Les Quatre Parties du monde. Histoire d’une mondialisation
Serge Gruzinski, rééd. Seuil, 2006.

• De l’inégalité parmi les sociétés. Essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire
Jared Diamond, 1997, trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, Gallimard, 2000, rééd. coll. « Folio Essais », 2007.
Une plongée dans la recherche des causes profondes qui agissent sur le destin des civilisations humaines, initialement publiée sous le titre dans Guns, Germs and Steel: The fate of human societies. A short history of everybody for the last 13.000 years (Arrow Vintage, 1997, rééd. 2006).
www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=1445

• Histoire humaine et comparée du climat. T. I : Canicules et glaciers (XIIIe-XVIIIe siècles) ; T. II : Disettes et révolutions (1740-1860)
Emmanuel Le Roy Ladurie, Fayard, 2004 et 2006.

• Victoires et déboires. Histoire économique et sociale du monde du XVIe siècle à nos jours
Paul Bairoch, 3 tomes, Gallimard, coll « Folio Histoire », 1997.

• Grammaire des civilisations
Fernand Braudel, 1963, Arthaud, 1987, rééd. Flammarion, coll. « Champs », 1993.
Cet ouvrage précurseur, initialement destiné à réformer l’enseignement de l’histoire en France, se présente comme une typologie des mentalités, des identités et des particularités de chaque civilisation dans le monde (arabo-islamique, chinoise, mongole, indienne, africaine, européenne...). Au-delà de cette forme, la visée rédactionnelle était globale : mobiliser « l’ensemble des sciences de l’homme » (économie, géographie, psychologie, sociologie…) pour « comprendre notre temps (…) à travers l’histoire lente des civilisations », pour ébaucher une « histoire du mondde ».

• Le Palais de cristal. À l’intérieur du capitalisme planétaire
Peter Sloterdijk, trad. Olivier Mannoni, éd. Maren Sell, 2006.

• Esquisse d’une histoire universelle
Jean Baechler, Fayard, 2002.

• Une histoire du monde… T. I : … antique ; T. II : … médiéval ; T. III : … aux temps modernes ; T. IV : … au XIXe siècle ; T. V : … contemporain

Collectif, Larousse, 2005.
En 5 tomes bien homogènes, consacrés respectivement à l'Antiquité, au Moyen Age, aux Temps modernes, au XIXe siècle et à l'époque contemporaine, Larousse publie une version réactualisée de son Histoire du monde (5 tomes, 1993), travail de synthèse dirigé par de grands noms de la discipline : Claude Mossé, Georges Duby, Jean Delumeau, Theodore Zeldin et Jean-Pierre Rioux. Le tout est complété de très (trop ?) brèves chronologies. L'engagement d'étudier l'histoire de toute l'humanité, sans se centrer sur l'Europe, est tenu.

• Chronologie universelle
André Larané, EJL, 2006.
Une chronologie densément commentée vous permet de glisser l’essentiel de l’histoire du monde dans votre poche.

• Petit atlas historique des Temps modernes
Jérôme Hélie, Armand Colin, 2000, rééd. 2007.

• Atlas historique universel. Panorama de l’histoire du monde
Jacques Bertin (dir.), Minerva, 1997 (épuisé).

• L’Histoire brisée. La Rome antique et l’Occident moderne
Aldo Schiavone, 1997, trad. Jean et Geneviève Bouffartigue, Belin, 2003.
www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=3539

• L'Europe des barbares. Germains et slaves face aux héritiers de Rome
Karol Modzelewski, Aubier, 2006.
http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=14994

• Histoire du monde. 500, 1000, 1500
Georges Jehel (dir.), Éditions du Temps, 2007.
Un panorama planétaire factuel de l’état du monde aux temps médiévaux, qui a mobilisé 23 spécialistes.

• La Civilisation féodale. De l’an mil à la colonisation de l’Amérique

Jérôme Baschet, Aubier, 2004, rééd. Flammarion, coll. « Champs », 2006.

www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=4073

• 1492. « L’année admirable »
Bernard Vincent, Aubier, 1991, rééd. Flammarion, coll. « Champs », 1996.

• La Vision des vaincus. Les Indiens du Pérou devant la conquête espagnole, 1530-1570
Nathan Wachtel, Gallimard, 1992.

• La Renaissance. 1470-1570
Pascal Brioist, Atlande, 2003.
Une précieuse synthèse sur un moment fondateur de la modernité, envisagé dans toute son extension européenne.

• Grandeurs et mesures de l’écoumène
Isabelle Lefort et Philippe Pelletier, Économica, 2006.
www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=15497

• L’Inquisition à l’époque moderne. Espagne, Portugal, Italie, XVe-XIXe siècle
Francisco Bethencourt, Fayard, 1995.
Déterminer ce que fut l’Inquisition en restituant ses dimensions spatiales et temporelles… La méthode choisie fait de cet ouvrage un des premiers jalons d’une histoire globale.

• Le Poivre et l’Or noir. L’extraordinaire épopée des matières premières
Philippe Chalmin, Bourin Éditeur, 2007.
Quand un économiste met en scène une histoire globale des matières premières.

• L’Europe de Gutemberg. Le livre et l’invention de la modernité occidentale
Frédéric Barbier, Belin, 2006.
Une belle relecture de l’histoire de la première « révolution des médias ».

• Le Bouleversement de l’ordre du monde. Révoltes et révolutions en Europe et aux Amériques à la fin du XVIIIe siècle
Jean-Pierre Poussou (dir.), Sedes, 2004.

• La Peste noire et la Mutation de l’Occident
David Herlihy, 1997, trad. Agnès Paulian, éd. Gérard Monfort, 1999.
Avancées technologiques, progression du christianisme, propagation des cultures vernaculaires et émergence des États forts… Le fléau médiéval fut un tournant capital dans l’histoire de l’Europe.

• Guerres et Civilisations
Gérard Chaliand, Odile Jacob, 2005.
Spécialiste des conflits, Gérard Chaliand dresse un panorama de la vie des empires non européens, de la Turquie à la Chine. Lire aussi, du même auteur, Anthologie mondiale de la stratégie, Robert Laffont, 1990, rééd. 2001.

• Le Choc des civilisations
Samuel P. Huntington, 1996, trad. coll., Odile Jacob, 1997, rééd. 2007.
www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=13066
Un classique souvent décrié, qui postule que les civilisations forment des blocs culturels expansionnistes voués à l’affrontement.

• L’Ère des empires. 1875-1914
Eric J. Hobsbawm, 1987, trad. Jacqueline Carnaud et Jacqueline Lahana, Fayard, 1989, rééd. Hachette, 2000.

• L’Invention du marché. Une histoire économique de la mondialisation
Philippe Norel, Seuil, 2004.


• Le Rendez-Vous des civilisations
Emmanuel Todd et Youssef Courbage, Seuil, 2007.
http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=21325

• Le Modèle occidental. Naissance et remise en cause, 1492-2001
Philippe Richardot, Économica, 2007.

• Le Triomphe de la raison. Pourquoi la réussite du modèle occidental est le fruit du christianisme
Rodney Stark, 2005, trad. Gérard Hocmard, Presses de la Renaissance, 2007.
Une thèse iconoclaste soutenue dans un style alerte. Pour ce sociologue des religions, les mentalités rationnelles induites par (et non contre) le christianisme lui ont conféré un avantage comparatif décisif lors du choc des civilisations.

• L’Occident. Une interprétation historique
Lucian Boia, Les Belles Lettres, 2007.
Un historien roumain de l’imaginaire estime que l’essor du modèle occidental trouve ses racines dans une dynamique privilégiant le progrès, se nourrissant des tensions propres à la société d’Europe de l’Ouest.

• Le Secret de l’Occident. Vers une théorie générale du progrès scientifique
David Cosandey, Arléa, 1997, rééd. Flammmarion, coll. « Champs », 2007.


• L’Occident et sa bonne parole. Nos représentations du monde, de l'Europe coloniale à l'Amérique hégémonique
Karoline Postel-Vinay, Flammarion, 2005.

• L’Échelle du monde. Essai sur l’industrialisation de l’Occident
Patrick Verley, Gallimard, 1997.

• Le Processus du développement économique
Douglass C. North, trad. Michel Le Séac’h, Éditions d’Organisation, 2005.
Ce professeur d’économie politique considère que c’est l'invention de la notion de propriété individuelle au Xe siècle qui marque le début de la révolution économique occidentale.

• Richesse et pauvreté des nations. Pourquoi des riches ? Pourquoi des pauvres ?
David S. Landes, 1998, Albin Michel, 2000.
Un essai d’histoire économique mondiale qui analyse les causes de la « lente mais irrésistible division du monde entre pays riches et pays pauvres ».

• Comment l’Occident s’est enrichi
Nathan Rosenberg et Luther E. Birdzell's, 1986, Fayard, 1989.
Les auteurs estiment que l’expansion occidentale trouve sa source dans l’abandon, plus ou moins large, du contrôle de la société par les pouvoirs politiques et religieux. Ce processus a permis l’émergence d’une sphère économique autonome. Expansion commerciale, croissance des villes, liberté politique, à leur tour, ont nourri l’innovation économique et technologique.

• Naissance et déclin des grandes puissances. Transformations économiques et conflits militaires entre 1500 et 2000
Paul Kennedy, 1987, trad. Marie-Aude Cochez et Jean-Louis Lebrave, rééd. Payot, 2004.

• Que s’est-il passé ? L’islam, l’Occident et la modernité
Bernard Lewis, Gallimard, 2002.
L’islamologue américain Bernard Lewis analyse les étapes et les causes du déclin de la civilisation musulmane à travers l’histoire de l’Empire ottoman. Ce livre fait partie de la compilation Islam, Gallimard, coll. « Quarto », 2005, qui inclut 8 autres de ses ouvrages.

• Les Empires nomades. De la Mongolie au Danube
Gérard Chaliand, Perrin, 2006.

• L’Asie d’entre Inde et Chine. Logiques territoriale des États
Michel Bruneau, Belin, 2006.
Un géographe se penche sur la logique des constructions territoriales de l’Asie du Sud-Est depuis deux millénaires.

• Une histoire de l’Inde. Les Indiens face à leur passé

Éric-Paul Meyer, Albin Michel, 2007.
http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=21116

• L’Inde. Histoire, culture et identité

Amartya Sen, trad. Christian Cler, Odile Jacob, 2007.

• De la Chine. Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera (1973) ; L’Empire immobile ou le Choc des mondes (1989) ; La Tragédie chinoise (1990) ; La Chine s’est éveillée (1997)
Alain Peyrefitte, Presses de la Cité, 1997.

• La Science chinoise et l’Occident

Joseph Needham, 1969, trad. Eugène Simion, Seuil, rééd. 2001.

• La Japonésie. Géopolitique et géographie historique de la surinsularité au Japon
Philippe Pelletier, CNRS Éditions, 1997.

• Le Monde à l’envers. La dynamique de la société médiévale

Pierre F. Souyri, Maisonneuve et Larose, coll. « Histoire du Japon », 1998.
Le Moyen Âge n’a pas été un monopole de l’Occident.

• Logiques métisses. Anthropologie de l’identité en Afrique et ailleurs
Jean-Loup Amselle, Payot, 1990, rééd. 1999.

• Le Passé révélé. Les découvertes archéologiques récentes qui bouleversent notre vision du passé
Pierre-Antoine Bernheim et Guy Stavridès, Agnès-Vienot éd., 2006.
http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=15620

mardi 23 octobre 2007

Quelques sites web

Voici quelque sites web dénichés par Laurent Testot, qui regorgent de ressources world, global et connected history. Bonne navigation !

http://www.hyperhistory.com/ : Un projet global visant à exploiter les ressources du Net afin de tisser des liens entre biographies, chronologies et cartes, sur 3 000 ans, dans les domaines politiques, religieux et culturels.

http://www.hartford-hwp.com/archives : Les archives de la World History Association, fondée dans les années 198web0, qui a initié ce courant (et les cursus universitaires qui vont avec). Grand succès, la world history s'enseigne jusque dans les collèges anglo-saxons. Leur approche en 2 mots-clés : Integration (comment les processus historiques ont unis l'humanité) ; Différence (comment les flux historiques révèle la diversité des expériences humaines). À VOIR ABSOLUMENT.

http://www.fordham.edu/halsall/global/globalsbook.html : Le site Global History Sourcebook explore exhaustivement les interactions entre les cultures dans le monde entier. Il récuse une vision de la « world history » vue comme une histoire mettant en perspective des cultures diverses et séparées, pour promouvoir une histoire du monde dans son ensemble. 3 axes y
sont étudiés : contacts entre cultures ; influences réciproques ; émergence de nouvelles formes culturelles. Nombreuses références.

http://www.historyworld.net/ : Projet de macrohistoire axé sur l'iconographie.

http://www.fsmitha.com/: Fiches de lecture de livres anglo-saxons en macrohistoire.

http://www.sunysb.edu/globalhistory : Centre for global history, New York, dirigé par Wolf Schäfer,

... et http://www.stonybrook.edu/globality/ pour The Globalities Study Journal.

jeudi 18 octobre 2007

Trois axes

Bonjour,

Je profite de la fenêtre de temps libre que m'offre involontairement la grève des transports pour vous envoyer quelques lignes sur ma vision du concept d'histoire globale, qui pourrait s'articuler autour de trois axes :


-La prise en considération de tous les événements et évolutions jugés pertinents d'un point de vue historique quelles que soient leur nature et les disciplines traditionnellement concernées (architecture, médecine, sciences, techniques, arts plastiques, littérature, musique...) ;


-La mise en perspective de ces événements et évolutions dans le cadre d'une évolution à long terme de l'humanité ;


-La mise en relation avec le contexte mondial de l'époque des événements et évolutions observables dans un espace géographique déterminé, dans le souci notamment de mettre en relief les perceptions différentes d'un même phénomène selon l'environnement culturel et le degré d'implication des observateurs ; le but n'étant pas ici de déterminer qui a "raison" ou "tort" mais de montrer que chacune de ces interprétations est l'une de celles qui sont -ou ont été- possibles, ceci sans pour autant chercher à renier ses propres racines, ce qui serait au demeurant illusoire.


Tout ceci est sans doute encore un peu confus, mais c'est une contribution...!
Xavier de Tarade

Pour commencer...

Je propose pour lancer la réflexion sur l'histoire globale de prendre le problème par l'autre bout en se demandant quels sont les faits historiques dont l'impact et le sens s'arrêtent aux frontières d'une nation. Il y en a assez peu.

André Burguière

mercredi 17 octobre 2007

Bienvenue

Bienvenue sur le blog d'Histoire globale